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Les communautés différentes et leurs vies quotidiennes. 

          Le cosmopolitisme apparait à Alexandrie dès 331 av.jc. Entre 1805 et 1952 la ville s’élargit et sa population augmente dûe de ces différentes. Selon le témoignage de Mr.Wassim (directeur de l’hôtel San Giovani) celles-ci vivent en harmonie, en paix et fêtent ensemble leurs fêtes réciproques. Parmi les communautés de cette ville de l’ancienne époque on peut citer : la communauté Juive, Arménienne, Grecque, Italienne, Maltaise, Égyptienne etc…

 

Les Grecs 
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D’après nos recherches, les grecs étaient la communauté la plus importante d’Alexandrie cosmopolite. Fuyant la misère des autorités ottomanes, ils venaient des iles, de l’Asie Mineure, de Constantinople, de La Grèce continentale et Mohammed Ali les encourageait à partir qui étaient né dans une ville grecque (Kavala). Après la bataille de Navarin en 1827, malgré la défaite de la flotte égyptienne, Ibrahim a réussi à faire des prisonniers grecs qui ont été emmenés et libérés en Egypte. Avec ces arrivées, la colonie grecque d’Alexandrie trouve son origine perdue. En 1843, la colonie grecque devient la « Communauté grecque d’Alexandrie ». Les créateurs de celle-ci  furent : les frères Tossitsas et leur neveu Stournaras, ainsi que Michael Tossitsa fut le premier à la tête  de cette communauté.

De nombreux bâtiments ont été mis en place par les grecs à Alexandrie. Il y a eu tout d’abord avec l’école Tossitsa, édifiée en 1854, qui abrite maintenant le Patriarcat orthodoxe et sa bibliothèque. Deux ans plus tard, la cathédrale Evangelismos fut inaugurée. L’horloge de celle-ci, d’après nos recherches a été construite par le même ingénieur qui a construit Big Ben. Une autre importante fondation fut l’hôpital de Saint-Sophronios, construit entre 1880 et 1885. Mais le plus impréssionant demeura l’ensemble communautaire bâti à partir de 1906, qui regroupe actuellement 5 établissements : les deux  plus anciens sont l’école primaire Salvago, abritant maintenant l’école primaire de la communauté et la cuisine économique Benaki, qui servit des repas gratuits à ceux qui étaient nécessiteux. Une année plus tard, un orphelinat pour  jeunes filles fut construit, et maintenant il est occupé par le consulat Grec. Ensuite, une école secondaire a été financée par Zeruvadchi et les héritiers de Averoff, ou se trouvaient regroupés les bureaux de la communauté hellénique ainsi que les écoles primaires. Les derniers édifices sont 3 clubs grecs où  se réunissaient les membres et qui existe jusqu'à nos jours ; nous avons visité un des trois pour rencontrer deux grecs qui nous ont raconté l’histoire de leurs familles à Alexandrie.

Economiquement, la contribution des héllenistes était très importante : exportation  de coton (The Choremi Benachi Cotton Co) ; usines de fabrication d'huile de cotton (Zerbinis) ; tanneries (40% appartenant à des Grecs, Lagoudakis) ; Confiserie et chocolaterie (50% entre les mains de Grecs) ; Industries (Pialopoulos), lainages (STIA), Cigarettes (Dimitrino Coutarellis) ; eaux gazeuses (Nicolas Spathis) ; vins (Fermes Gianaclis) ; zibib, ouzo (Zottos) ; papeteries et tanneries (Laghoudakis) ; fabrique de pâtes (Melachrinou) ; brandy, cognac et rhum (Bolonachi) ; juristes, avocats, médecins et pharmaciens (Orphanidis, Moraitis) ; hôtels, restaurants et pâtisseries :” Zéphyrion” (Aboukir, poisson),” Xénophon” (Mex, poisson), “Sea Gull” (Mex, poisson) ; Athinéos , Délices (pâtiserie)…

Pour les arts, mentionnons le nom de Constantin Cavafy (1863 – 1933). Il est considéré comme l’un des plus grands poètes grecs modernes. Son appartement a été transformé en musée (rue Sharm el Sheikh, tout près de l'ancien hôpital grec). Très peu connu de son vivant, il est désormais considéré comme une des figures les plus importantes de la littérature du XXe siècle. Il a décrit Alexandrie comme « une ville mirage ». Aussi nous pouvons  mentionner Demis Roussos et Georges Moustaki (chanteurs célèbres)..

Donc la communauté grecque fut renommée pour sa  contribution à l’économie, aux arts, à l’esprit cosmopolite d’Alexandrie. Avant la Seconde Guerre Mondiale, on dénombrait 45000 habitants. Maintenant ils ne sont plus que 1000.

 

Les Italiens 
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          Comme les italiens étaient réputés pour leurs richesses culturelles et leur sens de l’esthétisme, sont venus en Égypte lors de la réforme du pays pour l’améliorer. Un des architectes bien connu en Égypte pour ses œuvres d’art fut Mario Rossi, grâce a lui  Alexandrie a maintenant une collection de très beaux, fameux et importants lieux architectures. « Mon grand-père a commencé sa carrière dans cette ville surtout dans le secteur privé » dit l’ architecte Mario Rossi troisième génération des Rossi en Égypte, « ensuite lorsque le gouvernement a constaté son talent et comment il réussi à intégrer le style oriental dans ces oeuvres architecturales, ils lui ont donc demandé de rénover la mosquée de Sidi Al Morsi Abu-al-Abbas. Il l’a réalisé merveilleusement et pour cela on lui a demandé de construire d’autres grand mosquée comme Sidi –Al Chatby et d’autres. Mario Rossi est  donc un des architectes qui ont participez à révolutionner l’art de l’architecture orientale. Plus tard est apaprue une architecture plus moderne instaurée également par les italiens comme par exemple l’école italienne qui fait partie désormiais de l’universitéd’Alexandrie.

Pendant les années 1800 et 1900 les italiens ont commencé à émigrer  à cause des guerres et les troubles internes, même les habitants de l`île de Cécile ont dû subir la guerre avec la Grèce. Lors de cette émigration de masse  les italiens se sont éparpillés dans les grandes villes et pays, comme l`Égypte de l`époque. Comme Alexandrie est la plus grande ville égyptienne  de la côte méditerranéenne, elle accueille  un très grand nombre d`italiens. La plus grande majorité d`entre eux sont arrivés avec presque rien comme bagage  cherchant une nouvelle vie ils où ils pourraient vivre aux côtés des egyptiens de toutes classes.  Au bout de quelques années leur communauté s`est agrandie et  leur présence prit l’importance, ce qui leur permit d’avoir leurs propres églises comme l’église Sainte Catherine, des écoles comme l’école de Don Bosko, des cimetières qui sont nommés maintenant les cimetières latins et aussi  un hôpital qui est présent encore aujourd'hui sous le même nom « l’hôpital italien ».

Mais pendant nos recherches et visites nous avons découvert que d`autres italiens sont venus par d’autres moyens d’autres moyens de transport et sous d`autres circonstances. Par exemple  M.Roberto Marini, fils de Giorgio Marini capitaine du bateau Xperia qui faisait fréquemment son circuit de Napoli à Alexandrie. Il nous a dit que c`était vraiment  très simple , il a visité la ville quelque fois et il est tombé amoureux avec le charme  de sa kornich (promenade au bord de l’eau), il a décidé de faire venir ensuite sa mère  et d’y vivre le reste de leurs vies.  Maintenant ils sont enterrés dans le cimetière italien (ou latin).

M. MARINI est un exemple du cosmopolitisme. Il est plutôt  de classe sociale modeste et  Alexandrie est très intégrée dans sa vie quotidienne. Nous l`avons interviewer dans un café égyptiens ( baladi ) dans un quartier populaire. Il semble être  un vrai alexandrin.

 

 

Les Arméniens 
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          Les arméniens arrivèrent à Alexandrie en 1896 et leurs immigrations se poursuivirent  jusqu’en 1920. Ils ont quitté leur pays de  force à cause de génocide d’avril 1915 jusqu’au 16 juillet 1916. Beaucoup d’entre eux sont partis en Europe, mais un grand nombre se sont échappés et sont venus  vivre en Egypte. Nous avons rencontré le président du club arménien Garo Balian, il nous a dit que  la vie des arméniens à Alexandrie était agréable parce qu’ils avaient l’impression de vivre dans un autre monde, sans guerre et sans violence. Les égyptiens les ont très bien accueilli.  En 1927 on compte 13833 arméniens en Égypte et à peu près 5000 en Alexandrie. Ils représentaient une communauté puissante économiquement, socialement et même politiquement.

 Nous allons d’abord commencer par mentionner les domaines économiques dans lesquels les arméniens   pouvoir vivre en Égypte.  Nous avons fait des recherches sur les professions et activités qu’ils excellaient. Par exemple Dr.Garo Balian a dit que sa communauté était spécialisée dans plusieurs domaines tels que l’argenterie, l’artisanat, la bijouterie, l’orfèvrerie, la photographie et dans les domaines bancaires. Les arméniens sont aussi les créateurs du tabac et de la cigarette en Égypte, parmi les grands noms de fabriquants de cigarettes, citons: Matossian, Melkonian, Sarkissian et Bodourian.  Ils étaient aussi dans l’industrie de la ferronnerie le cartonnage et les minoteries pour fabriquer de la farine,  le commerce du fer,  les produits laitiers et dans les fabrication d’instruments de musique. Il y avait aussi un grand nombre d’arméniens travaillant dans les grandes administrations, les établissements de crédit et les grandes sociétés anonymes. Ils étaient aussi attirés par les carrières libérales comme la médecine, la pharmacie, l’ingénierie, avocats(le droit) et dentistes(la médecine dentaire) dont Dr. Garo qui est encore maintenant un des plus grands dentistes d’Alexandrie. Suite aux grandes vagues d’immigrants du début du XXème siècle il est apparu  des professions populaires telles que : vendeurs de cigarettes, cordonniers, cireurs de chaussures, tailleurs, vendeurs de loterie, photographes ambulants, coiffeurs, laitiers et ouvriers.

On parlera ensuite de l’organisation sociale dont Garo nous a parlé. La communauté arménienne s’était organisée de façon à pouvoir subvenir aux besoins de ses membres dans les domaines religieux, sportifs et éducatifs. Il nous a dit qu’ils y avait deux écoles, l’école Boghossian ou comptanat en 1933, 640 élèves et 29 enseignants et l’école Haïguazian  avec 223 élèves et 13 enseignants. Les mariages se faisaient à l’intérieur des communautés, souvent entre eux. La majorité des arméniens sont orthodoxes ils ont leur église séparer des catholiques et protestantes. Nous avons visité l’école Boghossian et l’église mais on n’a malheuresement  pas pu rencontrer le directeur ni prendre des photos à cause de l’interdiction.  

             Enfin, nous pouvons dire que les arméniens ont aussi participé à la politique égyptienne. En effet Mohamed Ali a décidé de nommer Boghos Bey Youssoufian en 1925 comme contrôleur des finances et celui-ci en 1833  devint le ministre des affaires étrangères et du commerce. C’est à son hommage que l’église et l’école Boghossian portent son nom et sont fondée en 1888.  

D’autres arméniens furent son successeur jusqu’à l’arrivée de Nubar Nubarian le premier arménien devenu premier minsitre d’Égypte. Nubar pasha a servi le pays en tant que premier ministre à trois reprises. Son premier mandat fut 1878 à1879,  le deuxième de 1884 à 1888 et le dernier de 1894 à 1895.

C’est pour cela que nous pouvons dire que les arméniens ont joué un rôle important pour l’économie et la politique d’Alexandrie. La communauté arménienne de nos jours est une petite population de 300 personnes environ. Celle-ci  a diminué comme d’autres communautés à cause de raisons politique don’t on parlera dans notre dernière partie.

 

 

 

Les Juifs 
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          Dans notre recherche on sait que la communauté juives d’Alexandrie est une des plus importantes de la ville  d’après le bulletin Alexandrie Info no 33,(AAHA), et pour écrire ce texte, nous avons eu recours à certaines des ressources comme les bulletins de l’Amical Alexandrie hier et aujourd'hui, le livre Voices From Cosmopolitan Alexandria «voix d’Alexandrie cosmopolite » et autres cite internet comme le cite « l’association Nebi Daniel » où nous avons trouvé tout les noms des synagogues et l’histoire d’une seule, que l’on abordera ensiuite, également des informations générales sur la communauté. Malheureusement on n’a pas pu rencontré quelqu'un d’une descendance juive qui vit jusqu'à maintenant à Alexandrie,  mais on a essayé, avec le président de la communauté juive   comptant environ 10 personnes maisqui a refusé. À côté de cela, on a essayé d’interviewer un juif égyptien Alexandrin qui a quitté l’Egypte pour vivre maintenant à Paris, suite aux  persécutions des juifs dans les années 50 et 60, qu’on verra plus tard, mais il refuse de nouveau en disant qu’il ne veut pas nous parler sur un sujet si sensible pour lui, comme celui-ci.  On n’avait que ces ressources pour connaître l’histoire de cette communauté. Cette communauté a vécu  deux  « âge d’or », le premier  commence  en 331  avant J.C. avec  la  fondation  d’Alexandrie. Le deuxième, se qui nous intéresse le plus, commence avec le règne de Mohammed Ali en 1805 et le début de la période moderne cosmopolite de la ville d’Alexandrie et l’Egypte en général. À l’arrivée des troupes françaises à Alexandrie en 1798, il n’y avait qu’une centaine de juifs sur une population totale d’environ 6000 habitants. Selon Dr.Mohamed Awad, grâce à la modernisation on recensé en 1917 60000 immigrés juifs don’t la moitié à Alexandrie et 80000 dans les années 40, donc une croissance une croissance non-négligeable don’t 35000 qui vivaient dans cette ville méditerranéenne. Cette communauté comprenait plusieurs classes sociales : les aristocrates qui étaientt plutôt des banquiers, hommes politiques et propriétaires, la classe moyenne qui comportait des commerçants, hommes d’affaires, employés et des professions libérales, et enfin la classe populaire. La moitié de cette communauté était des égyptiens et l’autre moitié comprenait, des juifs venant des pays méditerranéens comme l’Espagne, la France, l’Italie et aussi de l’Allemagne don’t ceux-ci fuyant  la terreur du régime Nazi.

Comme toutes les autres commuautés, celle-ci a aussi  édifié des lieux de réunions et prière  tels que  les synagogues, les services sociaux comme l’hôpital israélite qui a été nationalisée et des écoles où les enfants apprenaient l’hébreu, des échoppes et aussi trois cimetières, qui existent jusqu'à nos jours et qui sont  d’ailleurs le témoignage le plus vivant de la présence des juifs à Alexandrie pendant la période moderne, une à Mazarita et les deux autres à Chatby.  Nous avons essayé de les visiter pendant notre voyage mais ils sont fermés et interdis au public

-Synagogue Eliahou Hanabi : Cette synagogue est la plus grande d’Egypte. Elle se trouve à Alexandrie dans la rue « Nabi Daniel ». Cette synagogue a été détruite par les bombes durant la compagne d’Egypte par Bonaparte, mais, Mohammed Ali la reconstruit de nouveau. Dans cette synagogue, on faisait des études du folklore juif, des études de la musique classique et aussi on inventait des chants religieux. Par ailleurs cette synagogue est ouverte jusqu'à nos jours mais seulement pour la minorité juive qui vit à Alexandrie. Nous avons essayé de  visiter mais elle  interdite aux égyptiens , surtout après la révolution du 25 janvier pour des raisons de sécurité.

À Alexandrie il y a d’autres synagogues qui sont abandonnés telle que la  synagogue Menasce qui est complètement fermé,  la synagogue Zaradel qui est aussi fermé et en la plus elle est la plus ancienne d’Alexandrie. Et d’autres qu’on ne sait pas vraiment leurs  histoires comme Azouz, Green, Sasson, Castro, Nezah Israel, Shaaré Tefila, Eliahou Hazan, Israélite, Midrash et Oratories.

-Club Somouha : Le club Somouha à Alexandrie est un des plus grands, il a été fondé par Joseph Somouha, un juif d’Alexandrie où eurent lieu des courses de chevaux de toute la ville.

Il a créé aussi un quartier qui porte son nom « Somouha » où il y avait beaucoup de villas et des maisons plutôt habitées par les riches juifs de la ville. Par ailleurs, les juifs égyptiens ont représenté l’Egypte dans de nombreux championnats telsque le golf et le tennis.

 

Personnalité juive d’Alexandrie :

 

-Togo Mizrahi : né à Alexandrie en 1901, est un juif qui est un des fondateurs du cinéma égyptien. Après avoir reçu son éducation en Alexandrie, Mizrahi a poursuivi ses études en Italie, puis il est retourné à Alexandrie pour y fonder la compagnie du cinéma égyptien. Mizrahi a commencé  sa carrière par des documentaires puis il a tourné des longs films. Ses films avaient énormément de retentissement pendant cette période.

 

Les juifs jouaient un rôle essentiel dans l’économie du pays au XIX ème siècle et aussi de la première moitié du XX ème siècle. D’après Al-Ahram Hebdo, le journal francophone, « c’est grâce aux grandes familles juives comme Mosseivi, Cattawi, Rolo et Suarez que les premières banques égyptiennes (Banque immobilière égyptienne, Banque nationale égyptienne, Banque commercial égyptienne) ont vu le jour. » Ceci prouve  que les juifs d’Egypte et surtout d’Alexandrie, puisque la plupart de ses familles habitaient à Alexandrie, comme la famille Cattawi  ont investi beaucoup d’argent dans la ville, et aussi la famille Suarez qui ont financé  la fondation de la Banque Nationale d’Égypte à Alexandrie, et  la fondation du système bancaire égyptien.

 

Le déclin de cette communauté est différent (grec, italienne, arméniens,…). Celui-ci commence par la fondation d’Israel et plusieurs juifs laissent le pays pour aller s’y  installer. Ce phénomène prit l’ampleur suite aux guerres entre Israel et l’Egypte, l’attaque contre Israel en 1948, la guerre de Suez en 1956 et la guerre de 1967. En 1948 l’Egypte comptait 75000 juifs dont 40000 à Alexandrie, en 1956 el nombre est réduit à 45000 dont la moitié vient la ville méditerranéenne, en 1957 15000 juifs restent en Egypte dont 5500 à Alexandrie,  2000 juifs dont 1000 habitèrent à Alexandrie en 1964  200 en 1975 ( dont 100 à Alexandrie) à moins de 20 en 2015 dont 10 seulement à Alexandrie.

 

 

 

Les Maltais 
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Les Maltais constituaient une autre communauté minoritaire à Alexandrie. Leur origine remonte à l’époque napoléenne lorsque Bonaparte les libéra des mains des chevaliers hospitaliers. Napoléon a formé une troupe de Maltais qui irent avec lui à la campagne Méditerranéenne en 1798.

Le 20 Septembre 1854, quelques travailleurs maltais ont fondu à Alexandrie la première association égyptienne : La confraternité de Notre-Dame du Mont-Carmel. Autour de cette association, le Club Maltais a été fondue en 1932.  Les premiers immigrants maltais ont commencé à travailler comme ouvriers, commerçants et employés. Parmi les membres de la deuxième et de la troisième génération, nous trouvons des directeurs de société, des directeurs de banque, des avocats, des médecins, etc...

D’après nos recherches, nous trouvons aussi beaucoup de Maltais dans des sociétés  importante dans le domaine maritime. Parmi les membres du Conseil Municipal d'Alexandrie figuraient plusieurs Maltais, le consulat britannique d'Alexandrie employait plusieurs Maltais, dont certains occupaient des postes élevés. À Alexandrie, Raphaël Borg fut consul général en 1895. Grâce à leur connaissance de plusieurs langues (anglais, français, arabe et souvent l'italien), de nombreux Maltais étaient employés dans les consulats britanniques en Egypte.

Pour l’aspect artistique, nous avons découvert un des grands poètes qui s’appelait Louis Fléri (1882-1918) qui est né à Alexandrie, a fait ses études au Collège Sainte-Catherine et a publié son premier recueil de vers en 1901. Il est mort à l’âgé de trente-six ans. Ils y avaient aussi  des périodes destinées seulement aux maltais comme le "Melita", fondé en 1893 ; l'"Egittu", fondée en 1897 et le "Messaggero Egiziano".

 

 

Les Égyptiens
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          Pendant toutes nos visites des endroits historiques, nous avons remarqué que le cosmopolitisme existait parmis les travailleurs les plus modestes étant de nationalité et/ou d’origine étrangère. Lors de notre visite à “Behna record” nous avons vu les dossiers et les inscriptions qui étaient en italien et en français. Conduit par nos instincts et curiosités nous avons demandé pourquoi les dossiers officiaux étaient écrits en italien et en français ? On nous a répondu que les travailleurs égyptiens faisaient cela pour le faciliter aux acteurs et autres travailleurs européens. Évidemment nous avons demandé s’ils provenaient d’une classe sociale qui leurs permettait d’apprendre ces langues ? « Non, ils étaient de simples ouvriers et leurs vies quotidiennes leur ont permis de les connaître. » Nous répond Momen Ibrahim gardien des archives à Behna l’entreprise de production des films célèbres alexandrins. 

« Les égyptiens et les étrangers vivaient ensemble en harmonie parfaite en particulier ceux des classes sociales plus modestes » dit M. Wassim – homme d’affaires et propriétaire de la chaîne d’hôtel « Saint Giovanni ». Il a dit aussi qu'il a passé son enfance dans un immeuble au cœur de Manshiah et qu’ils étaient les seuls égyptiens a y vivre. « Nos voisins étaient tous d’origines différentes et je me rappelle,  il y avait une dame juive avec qui ma mère échangeait des recettes culinaires, et aussi il y avait une famille française qui m’a enseigné leur langue maternelle, et pleins d’autres. » Ainsi nous voyons comment le cosmopolitisme est apparue dans les plus simples et moindres détails de la vie quotidienne d’un égyptien. En revanche avec ce que plusieurs pensent aujourd'hui, les étrangers n’étaient pas tous riches, voir la plupart d’entre eux étaient de la classe sociale moyenne. Les égyptiens n’étaient pas tous que des ouvriers. Il y avait aussi plein de riches et hommes d’affaires égyptiens. Par exemple, d’après les dossiers d’AHAA (amical Alexandrie, Hier et aujourd’hui) une grande partie des commerçants du coton étaient égyptiens. Comme la famille ABOUD, une des très grandes familles égyptiennes des années 30’ et 40’. Ils avaient commencé leur fortune en s’impliquant dans le commerce du coton, qui était connu dans le monde entier par son excellente qualité. Ils étaient impliqués dans d’autres industries.

Enfin, pour mieux démontrer la forte relation entre les égyptiens, on peut citer les exemples des restaurants Calithea et Athenios. Nous avons pris rendez-vous avec leurs propriétaires et patron qui nous ont raconté qu’ils ont hérité ces restaurants de leurs pères qui y travaillaient avec les fondateurs grecs. Ces derniers avaient vendus leurs restaurants avant leurs départs d’Alexandrie et l’Egypte entière dans les années 50’ et 60’ lors de la révolution de 52. « Il l’avait donné à mon père parce qu'il savait très bien qu’il conservera l’héritage du restaurant » dit M. Amir –propriétaire actuel de Calithea. Il ajouta que les étrangers ne voulaient pas partir, mais qu’ils été obligé sous la pression et l’instabilité politiques, et qu’ils avaient planifier leurs retours à Alexandrie, souhaitant que tout ira mieux et qu’ils retrouveraient leurs traces et mémoire abondonnés. Aussi M. Moufid nous a dit « je suis né à Alexandrie en 1956, dans l’hôpital italien et j’ai été circoncis par un” Hakham” »( un exemple d’un  égyptiens qui a vécu une petite partie de ce cosmopolitisme.).

Patriarcat Arménien Orthodoxe

Monument en mémoire du génocide des Arméniens, Patriarcat Arménien Orthodoxe.

Cathédrale Sainte-Catherine

Cathédrale Grecque Orthodoxe de l'Annonciation

Des filles juives de la communauté d'Alexandrie, durant leur Bat Mitzva (des rituels juifs).

Synagogue Menasce, Place "Ahmed Orabi".

Grande Synagogue Eliahou Hanabi, rue Nebi Daniel

Ancien hôpital grec Cozzika.

Hôpital grec Cozzika aujourd'hui, hôpital de Gamal Abdel Nasser.

Maison de retraite "Kaniskerion" de la communauté Grec, à "Chatby".

 

Ancien Hôpital israélite à Alexandrie.

 

Hôpital israélite actuellement, hôpital publique.

Foyer Pelizäus-Heim des soeurs de Saint Charles Borromée, Allemand. 

Casa di riposo, l'asile Italien des vieillards, a "Chatby".

 

Maison de retraite "Le Foyer", asile de vieillards Israélite. Aujourd'hui, elle est devenu un hôpital publique.

Plan des cimetières situés à Chatby

Le Club Grec d'Ibrahimieh, avant d'être démolie.

Mosquée Abou el Abbas el Morsi, construit par Mario Rossi.

Club Arménien "Homenetmen Nubar". 

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